jeudi 9 février 2012

Une fois n'est pas coutume

Une fois n'est pas coutume, mais je profite de cet espace pour engager les lecteurs à s'exprimer comme spectateurs d'un film corse récent et à prendre connaissance d'une petite vidéo de 5 minutes dans laquelle deux spectateurs discutent de ce film.

En espérant que vous prendrez le temps de voir le film sur Internet (52 minutes) et que vous aurez envie de poursuivre la discussion !

Le film ? "Sleepwalkers" (2010) de Thierry de Peretti.

Les spectateurs qui discutent dans la petite vidéo ? Pascal Génot et moi-même (filmés par Pierre Lafanechère et André Mariaggi).

Les commentaires ? Les vôtres, sur le blog "Corsica Calling" : c'est par ici.

2 commentaires:

  1. Que dire? Que penser de ce cours métrage?Il m'a laissé un peu abasourdi. La réalité dépasse là la fiction,la boussole s'affole:pour tenir le choc il vaut mieux plonger dans le sommeil...c'est le désespoir et la désespérance au réveil.Tout compte fait il vaut mieux savoir qu'ignorer mais pas le courage de revoir. CR

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  2. Je trouve aussi que le film décline différentes figures désespérées. Mais ce que je trouve beau, c'est qu'elles sont toujours en mouvement, en marche, de jour comme de nuit, même si solitaires, ne refusant pas le jeu, même si répétitif (des poubelles du premier plan ouvrant la partie 1, intitulée "Maquis", à la voiture du dernier plan concluant la troisième partie intitulée ). Se fabriquant une vie avec des lambeaux de gestes et de mots ("Les Justes" de Camus, les conversations de comptoir, les dialogues de séduction frelatée, les discours entre amis, les mensonges aux inspecteurs du travail, les paroles amicales impuissantes, le poème arabe récité à l'aube, etc...).

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